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Faits Divers

En pleine plantation : Le propriétaire des lieux, surpris en train de braiser un cabri volé

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Sawadogo T., paysan qui élève des cabris, à « Chantier-Konankro », campement situé dans la sous-préfecture de Hiré, est tout heureux d'avoir enfin mis la main sur le voleur de ses bêtes.

De fait, rapportent nos sources, le 19 août 2018, Sawadogo T., comme les autres fois déjà, constate la disparition de deux de ses cabris. En attendant de saisir les autorités compétentes, lui-même mène aussitôt des recherches personnelles, en vue de choper celui qui lui fait tous ces mauvais coups. Et ces recherches le mènent au champ d'un certain Amani N'Guessan, la quarantaine.

De la fumée et une odeur édifiante se dégagent du milieu de ce champ. C'est bien curieux. Et une fois sur les lieux, à sa grande surprise, il surprend Amani N'Guessan, en train de braiser une bête, qu'il identifie comme étant un cabri. Tout de suite, auprès du propriétaire des lieux, le paysan-éleveur veut en savoir davantage, sur la provenance du cabri qu'il est en train de boucaner. Le planteur qui semble bégayer, balance que c'est l'un des deux cabris, se baladant dans son champ, qu'il a abattus. Le ton monte entre les deux hommes.

Finalement, Sawadogo T. réussit, avec l'aide de bonnes volontés, a conduire son voleur présumé à la brigade de gendarmerie de Hiré. Plus tard, les enquêteurs de la gendarmerie, pour qui le suspect éprouve un réel mal à se disculper, le défèrent devant le parquet, de la section du tribunal de première instance de Divo.

Placé sous mandat de dépôt, le planteur comparaît à la barre, le mardi 4 septembre 2018. Lors du procès, il ne se fait plus prier pour passer à table. « J'ai ramassé les deux cabris déjà morts, sur la route de mon champ. Ensuite, j'ai dépecé l'un que j'ai conservé en lieu sûr. Et c'est au moment où je braisais l'autre, que le propriétaire des bêtes est venu me surprendre. Je lui ai demandé pardon, mais il n'a pas voulu entendre raison», évoque-t-il.

Prenant la parole, le procureur note clairement que le mis en cause raconte des histoires, lorsqu'il soutient qu'il a ramassé les bêtes déjà mortes. « C'est plutôt la détonation de son fusil, en train d'abattre les cabris, qui a attiré l'attention de la victime », se veut catégorique le magistrat. Pour lui, il faut déclarer coupable Amani N'Guessan. Au final, l'homme s'en tire à bon compte, quand il n'est condamné qu'à seulement 15 jours de prison ferme.

 
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